Une version V1 bis du système de mini-drones de renseignement (SMDR) a été évaluée il y a peu à Mourmelon par la Section technique de l’armée de Terre (STAT), annonçait ce matin le ministère des Armées. Seule évolution détaillée, un surplus de robustesse.
Menés du 21 au 25 novembre au profit des 61e et 40e régiments d’artillerie et de la Direction générale de l’armement (DGA), ces vols ont été « les premiers pour les systèmes de mini-drones depuis les évaluations technico-opérationnelles de l’été 2022 ».
Cette nouvelle « version améliorée » apporte « de nombreuses évolutions notamment en termes de fiabilité globale et de domaine d’emploi ». Elle permet notamment « de faire voler l’appareil dans une fourchette de températures entre – 10 et 49°C », une performance en réalité déjà mentionnée sur le site web des Armées.
« Tout au long de cette campagne de vol, la DGA et l’équipe intégrée ‘drones de contact’ ont pu améliorer leur niveau d’expertise technique et leur compréhension des différentes problématiques pour en faire émerger une vision commune des enjeux », commente le ministère des Armées. Parmi ces enjeux, ceux liés à la navigabilité des drones.
Cinq SMDR supplémentaires ont été réceptionnés le 25 octobre par l’armée de Terre, portant à 23 le nombre de systèmes en service. La livraison des 35 systèmes à trois vecteurs commandés en 2016 auprès de Thales sera finalisée l’an prochain. D’après un document publié en juillet par l’armée de Terre, le besoin total porterait sur 60 systèmes livrés à horizon 2025.