Il était jusqu’à présent impossible pour les forces spéciales françaises de mettre en œuvre un fusil de précision PGM – capable d’atteindre le pneu ou le moteur d’un bolide à 2.2 km – au départ d’un hélicoptère, tout simplement parce que le fusil pèse quelque 20 kg.

Le système Strike est en usage sur les Gazelle de l’armée de Terre
Suite aux opérations menées par l’armée de Terre contre le terrorisme en Afrique centrale, il devenait urgent de développer un système de stabilisation de tirs de précision depuis hélicoptère. Et c’est une PME de 10 personnes, COSE, qui a fourni la solution sous la forme du système Strike.
Composé d’une plaque interface permettant de se fixer sur l’aéronef et de bras articulés compensant le poids de l’arme et filtrant les vibrations, et de différents interfaces armements pour la pose des fusils, le système Strike est opérationnel sur les Gazelle de l’armée de Terre depuis un an et demi et était exposé pour la première fois lors de cette 25e édition du salon Eurosatory, organisé cette semaine à Paris.
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Nous cherchons actuellement à vendre ce système à l’export », expliquait COSE à FOB, sans donner davantage de détails.
L’un des autres avantages du Strike réside dans la possibilité qu’a le tireur d’élite d’utiliser le système en totale autonomie. La doctrine jusqu’alors en vigueur obligeait au porteur du fusil d’avoir les jambes d’un collègue enroulée sautour de sa taille pour lui assurer une stabilité maximale.