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Nexter: Thales est intéressé

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« Nexter n’est aujourd’hui pas à vendre. Mais Thales ne restera pas indifférent à l’évolution de sa situation. Si des projets industriels sont lancés, alors oui, Thales s’y intéressera », les propos sont de Luc Vigneron, PDG de Thales (et auparavant de Nexter) qui s’exprimait ce matin, à l’invitation de l’AJPE (Association des Journalistes Professionnels de l’Aéronautique et de l’Espace). Tour d’horizon des sujets abordés.

 

Rappelant les résultats du groupe pour les 9 premiers mois de l’année, avec des prises de commandes en hausse, grâce notamment au contrat de rénovation des Mirage 2000 indiens, Luc Vigneron prévoit cependant une diminution du marché militaire. Thales est notamment le premier fournisseur de l’armée britannique, un marché qui connait une baisse « brutale », de l’ordre de 20%.

 

Thales pèse 4,5 milliards d’euros dont 500 millions dans le terrestre. Le groupe fournit entre autre à l’armée anglaise le drone tactique Watchkeeper, utilisé en Afghanistan et qu’il décrit comme le « plus grand programme de drone européen à ce jour ». Valeur: plus d’un milliard d’euros. Un programme qui intéresse aujourd’hui l’armée de terre française. Mais Thales est aussi présent dans les munitions, l’électronique, les radars ou les missiles. Sur ce sujet, le PDG a annoncé que Thales UK travaillait sur un prototype baptisé le LMM pour Lightweight Multi-role Missile, un missile léger à bas coût, « produit d’avenir ». Interrogé sur le rapprochement de cette activité avec MBDA, suite à la volonté des gouvernements français et britannique de n’avoir qu’un seul missilier, afin d’éviter la concurrence intra-européenne, Luc Vigneron a décrit ce dossier du « One MBDA » de « processus encore en gestation ».

 

Enfin, réagissant sur les difficultés du rapprochement des activités de Safran et Thales dans les secteurs de l’optronique et des centrales inertielles, « un dossier qui n’est pas simple », Luc Vigneron précise que les difficultés sont dues au fait que les activités sont très imbriquées les unes aux autres. Reste que « le climat de discussion est bon entre les deux équipes dirigeantes, le projet a du sens. Il faut avoir des activités plus fortes, ensemble, dans des domaines où la compétition internationale va durcir ».

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