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Mali : entre opérations et désengagement

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Au Mali, le désengagement français se poursuit. Le GTIA TAP a été presque totalement été désengagé a indiqué le porte-parole de l’Etat Major des Armées ce matin durant le point presse de la DiCoD. Côté air, il reste trois Mirage 2000D à Bamako et six Rafales à N’Djamena. Le Groupement AéroMobile (GAM) quant à lui a débuté sa relève, le 5ème RHC (Régiment d’Hélicoptères de Combat) est relevé par le 1er RHC.

En parallèle, les opérations continuent même si leur rythme baisse sensiblement, les manœuvres dorénavant visent à la sécurisation du territoire. Alors qu’aucun tir d’aéronef n’avait été reporté la semaine dernière, avec en moyenne en ce moment 40 sorties d’avions de chasses par semaine, un pick-up a récemment été détruit à 60 km au nord de Tessalit.

Plusieurs opérations ont été menées ces dernières semaines : Araouane au Nord-Est de Tombouctou, du 2 au 7 avril, mené par le GTIA2 ; opération In Ais du 6 au 11 avril, conduite par un millier d’hommes (GTIA 2 renforcé par des éléments du GTIA 3) au nord de Gao, qui avait abouti à la découverte d’importantes caches d’armes (pas moins de 13 tonnes de roquette, d’obus, de bombes…).

La dernière opération en date a eu lieu du 3 au 14 avril. Baptisée Taoudenni, l’opération avait pour but de reconnaître et fouiller l’extrême nord-ouest du Mali, proche de la frontière algérienne. Bilan : pas de contact ni de cache d’arme trouvée dans cette zone de transit.

Les contacts avec les djihadistes deviennent donc rares. Si un coup très sévère a été porté à AQMI dans leur base arrière des Ifoghas, le Mujao demeure présent dans une zone peuplée, où une partie de la population soutient le mouvement. Une situation à risque dans laquelle les français ne souhaitent pas s’engager et laissent les maliens en première ligne. En hâtant leur départ, l’objectif des Français est bien de susciter une prise de responsabilité des maliens et d’accélérer la montée en puissance de la force ONU, la MINUSMA. Il ne devrait rester à terme, à partir de l’automne, que 1000 soldats français, constituant une force de réaction rapide, prête à venir soutenir les forces africaines en cas de besoin.

 

crédits photo: EMA/ECPAD

 

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5 Commentaires

  1. Zlorf 19 avril, 2013

    Bonjour, il n’y a pas de 4ème RHC, il y a un 4ème RHFS. Quel était le régiment réellement engagé?

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  2. Zlorf 19 avril, 2013

    Il s’agissait du 4ème RHFS et non pas du 4 ème RHC.

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  3. G Belan 19 avril, 2013

    Correction: relève du 5e RHC par le 1er RHC. Avec mes excuses

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  4. Zlorf 19 avril, 2013

    Merci, désolé pour le commentaire en doublon. Pouvez-vous supprimer mon deuxième commentaire svp?

    Répondre

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