LOADING

Recherche

Le lien transatlantique

Partager

« On constate de la part de l’US Army une certaine volonté de se rapprocher de l’armée de Terre française, non seulement au niveau des contacts de coopérations, mais également au plus haut niveau… » explique un officier de l’EMAT.

De longue date, l’armée de Terre entretient un réseau d’une dizaine d’officiers français placés pour échange dans les centres d’excellence de l’US Army. Ces hommes (et ces femmes ?) font une excellente courroie de transmission sur les problématiques d’actualité. Mais avec la nomination du général Ract-Madoux au poste de chef d’état-major de l’armée de Terre, on assiste maintenant à une certaine « densification » des relations bilatérales, au plus haut niveau cette fois. Le CEMAT français a ainsi pu s’entretenir trois fois en tête à tête avec son homologue américain, le général Odierno, en moins d’un an. Au printemps dernier, c’est le chef d’état-major de l’US Army qui était de passage en France.

Un nouveau jalon a été posé la semaine dernière avec le déplacement du général Ract-Madoux à Washington. Une visite au pas de course, moins de 48 heures sur le sol américain, mais riche en symboles tout de même… Il s’agissait en premier lieu de la première visite officielle aux Etats-Unis d’un CEMAT depuis… un certain nombre d’années. Cette visite s’est faite à l’instigation du général Sullivan, ancien chef d’état-major de l’US Army et patron actuel de l’Association of the US Army. L’AUSA est l’organisatrice du salon éponyme qui a donc reçu la visite du général Ract Madoux, venu à la rencontre des industriels français présents et de la délégation de l’armée de Terre qui y tenait également un stand. A l’issue du salon, le général Ract Madoux a également rencontré le général Amos, commandant du Marines Corps, puis le général Austin adjoint du général Odierno.

Inutile d’être grand clerc pour imaginer que les discussions auront porté sur l’après 2014 en Afghanistan.  Au-delà des classiques questionnements budgétaires, Français et Américains partagent aussi les mêmes interrogations de fond : comment aborder la préparation opérationnelle des troupes quand la page afghane sera tournée ? Comment également maintenir l’attractivité du recrutement après la fermeture d’un théâtre d’opérations forcément motivant et mobilisateur pour les jeunes soldats ?

Tags:

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *