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La mission du détachement hélico sur l’aéroport de Kaboul a officiellement pris fin le 25 février dernier. Les premiers hélicoptères français (deux Caracal de l’armée de l’Air) étaient arrivés dans la capitale afghane à la fin de l’année 2006.
A la suite à l’embuscade meurtrière d’Uzbeen à l’été 2008, le détachement avait été renforcé par trois Gazelle. Quelques mois plus tard arriveront les deux premiers Tigre, donnant au détachement l’envergure d’un « bataillon hélicoptère », également connu sous le nom de « Task Force Mousquetaire » par les autres nations de l’ISAF.
Le bilan fournit par les armées fait état de 5000 missions de combat et 16500 de vol accumulées depuis novembre 2007. Au plus fort de l’engagement, lorsqu’il s’agissait de couvrir la partie la plus sensible du désengagement français de Kapisa, quatorze appareils étaient basés à Kaboul : cinq Gazelle, cinq Tigre et quatre hélicoptères de manœuvre (Cougar et Caracal)
En septembre dernier, les Gazelle avaient été les premières à rentrer à France. Elles avaient été suivies par deux hélicoptères de manœuvre et deux Tigre dans la première quinzaine de décembre. Pour cause de guerre au Mali, les deux derniers Tigre étaient ensuite rentrés à Pau plus rapidement que prévu en ce début d’année. Ne restait alors ces dernières semaines que deux hélicoptères de manœuvre : un Caracal de l’armée de l’Air et un Cougar de l’armée de Terre. Ces appareils devraient rentrer en France dans les jours qui viennent, sans doute dans la soute d’un Antonov 124. Hervé Villard le chantait en juin 1965 avec un sens aigu de la géopolitique :
Kaboul, c’est fini…
Je ne crois pas,
Qu’on y retournera un jour…
Notre illustration : un Cougar de l’Alat au roulage devant le bâtiment du Bathélico de Kaboul en décembre 2012. (photo Frédéric Lert)
