Bon nombre d’articles publiés sur ce blog (et par tous nos collègues spécialistes des questions de défense) vantent les mérites des nouvelles technologies : le dernier véhicule, robot, radar, et même babiole dont nous ne soupçonnions même pas que nous en avions besoin. Mais parfois, quand ces technologies subissent les conditions difficiles d’opérations réelles, quelques bâtons, pierres, morceaux de ruban et un peu de sable sont plus efficaces. Nul besoin d’électricité, de batteries compliquées ou d’écrans tactiles pour créer la carte vue dans la photo ci-dessous, et une fois le plan effacé, aucune crainte qu’il reste mémorisé au fond d’un ordinateur où il serait susceptible d’être piraté.
Base avancée temporaire (BAT) de MADAMA, fin de journée. Les chefs des éléments français et nigériens participant à l’opération AGRAB se retrouvent autour de la caisse à sable afin de caler le déroulement de l’opération qui débutera le lendemain matin 6h (Crédit photo: armee2terre)
Cavaliers du 1er régiment de chasseurs pendant l’opération Piana qui a mobilisé plus de 400 militaires issus des Forces de défense et de sécurité du Mali (FDSM), de la force française Barkhane et de la MINUSMA. Ces militaires se sont déployés dans le Gourma pour y effectuer d’importantes patrouilles conjointes dans une zone qui était réputée avoir hébergé des groupes armés terroristes (GAT) (Crédit photo: armee2terre)