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"Cèdre bleu": les marsouins à l'assaut du Liban

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La mission Jeanne d’Arc, qui a quitté Toulon le 5 mars dernier, s’approche des côtes libanaises et profitera de son escale pour mener un exercice interarmées avec les forces armées libanaises (FAL) du 13 au 17 mars. Cet exercice amphibie baptisé « Cèdre bleu » simulera un débarquement d’une force terrestre depuis le BPC Dixmude, qui grâce à ses engins de débarquement, dont les deux flambants neufs EDAR (engin de débarquement amphibie rapide, photo/crédits Marine Nationale), déploiera sur les plages libanaises la force française.

L’exercice se déroulera sur les plages de Jounieh, à 20 km au nord de Beyrouth : 70 soldats libanais, dont une section mécanisée et trois hélicoptères Bell UH-1, et autant de français seront engagés dans la manœuvre bilatérale, dont une section mécanisée sur VAB.

« L’intégration entres les deux forces sera très poussée, jusqu’au plus bas niveau entre forces française et libanaise » précisait hier le colonel  Burkhard, porte-parole de l’état-major des armées.

Pour mémoire, 250 militaires de la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa, photo/ crédits ECPAD) et de l’aviation légère de l’armée de Terre (deux hélicoptères d’attaques Gazelle, deux de transport Pumas) sont embarqués aux côtés des officiers-élèves de l’école navale à bord du BPC, avec une cinquantaine de véhicules, dont des chars AMX10RC.

Cet exercice intervient à un moment où Paris se pose des questions sur son engagement dans la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban). Bien qu’officiellement aucune décision sur une réduction du dispositif français (près de 1500 soldats depuis 2006), ne sera prise avant les résultats de la revue stratégique, attendue à l’été, des fuites dans la presse libanaise évoquent depuis quelques mois une réduction de plusieurs centaines de soldats français. Déjà, les italiens, qui assurent le commandement de la FINUL, ont pris une décision en ce sens. Les soldats des nations unies, dont des français, sont régulièrement pris pour cible (engins explosifs artisanaux), dans une région, au sud du fleuve Litani, qui est contrôlée par le puissant Hezbollah, soutenu par l’Iran.

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4 Commentaires

  1. jokari 9 mars, 2012

    Le képi  avec le treillis »façon légionnaire « n’est pas dans les gènes de l’alat,de même le famas comme arme de cérémonie pour un officier n’est pas dans les traditions,je ne pense pas que les pilotes aéros ou armée de l’air se prètent à cette « mascarade ».

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    1. Unicomm 9 mars, 2012

      La photographie représente la cérémonie de départ des troupes embarquées à bord du BPC et non de l’ALAT
      En espérant avoir dissipé ce malentendu.

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    2. Steph_351 11 mars, 2012

      C’est comme la rigueur au garde à vous cela ne semble pas non plus dans les genes des officiers de l’Alat !

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  2. Landelle 9 mars, 2012

    en savoir plus sur le Dixmude / http://bpc.dixmude.free.fr/

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