« Le remplaçant du LRU, c’est plutôt le HIMARS »

Crédits : Sgt. 1st Class Richard Frost/603rd Public Affairs Detachment

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Des HIMARS pour la France, acte II ? S’il est resté prudent et concis sur le sujet, le ministre des Armées a néanmoins repris cet exemple aujourd’hui en audition parlementaire pour évoquer d’éventuels achats sur étagère inscrits dans la prochaine loi de programmation militaire.

« Le principe, c’est qu’on achète français, parce que cela fait partie aussi de souveraineté, d’autonomie stratégique », rappelait le ministre en réponse à une question sur le volet capacitaire de la LPM 2024-2030.

L’enjeu reste bien entendu de faire ruisseler le maximum de l’effort vers la BITD nationale. Le recours aux solution étrangères « doit vraiment rester l’exception », complétait-il. Des exceptions, « il y en a toujours eu », à l’instar des drones Reaper et des C-130J de l’armée de l’Air et de l’Espace, et il va continuer d’y en avoir.

Si le ministre n’en identifie « pas beaucoup » dans la période qui vient, le principe de l’exception « est vrai parfois des frappes en profondeur », une capacité détenue par l’armée de Terre mais réduite à une dizaine de lance-roquettes unitaires (LRU) opérationnels après un don au profit des forces ukrainiennes.

Le LRU n’est pas d’origine française, et son remplaçant pourrait ne pas l’être non plus. « Le remplaçant du LRU, c’est plutôt le HIMARS », relevait à ce titre le ministre des Armées. Un scénario évoqué par certains parlementaires, et qui aurait le mérite de répondre rapidement à un besoin urgent. Alors, exemple malheureux ou annonce camouflée ? Il est trop tôt pour interpréter correctement la sortie ministérielle. Réponse en mars-avril lors de la publication du texte.