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Watchkeeper: top départ pour l'expérimentation française

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Le 22 octobre, la DGA et son équivalant britannique la Defence Equipment and Support (DE&S) ont lancé l’expérimentation du drone tactique Watchekeeper. La nouvelle a été annoncée ce matin au point presse du Ministère de la Défense par son porte-parole adjoint, le Général Martin Klotz. Ne pas se tromper, il ne s’agit pas ici d’une acquisition ou d’un programme commun, mais bien d’une étape préliminaire : une campagne d’expérimentation. Cet accord fait suite au protocole d’accord (Memorandum of Understanding) signé entre Paris et Londres le 24 juillet dernier. La formation des premiers opérateurs français va débuter ce mois-ci, des éléments du 61è régiment d’artillerie, qui mettent en œuvre le SDTI et la STAT (Section Technique de l’Armée de Terre) iront suivre une formation au 32è régiment royal d’artillerie britannique (les deux régiments sont jumelés depuis peu), dès le 12 novembre jusqu’à la fin mars 2013. Puis une évaluation du Watchkepper sera réalisée d’avril à juin 2013 à Istres. L’objectif, précise la DGA est bien une « étude capacitaire ».

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Parallèlement un contrat a été notifié à Thales UK, qui fournit le Watchkeeper à l’armée de sa majesté, pour tout ce qui concerne la formation des opérateurs et le soutien de l’expérimentation (transport, logistique, maintenance).

Pour mémoire, le drone tactique Watchkeeper a été commandé en 2005 par Londres, dont une pré-version (Hermes 450 de l’israélien Elbit) a été utilisée en Afghanistan sous les couleurs britanniques. Cette version intérimaire a déjà effectué 60,000 heures de vol, et 11 drones ont été perdus depuis 2007 précisait récemment Andrew Robathan, ministre  des forces armées britanniques. Le Watchkeeper version définitive prendra en compte les retours d’expérience de l’engagement afghan et est en cours de certification au Royaume-Uni.

Interrogée par FOB, la DGA s’est montrée très prudente sur un éventuel calendrier et une cible d’acquisition. Le contexte budgétaire est, il est vrai, très incertain. Destiné à remplir des missions d’observation et de surveillance du champs de bataille, le Watchkeeper doit venir remplacer le SDTI (système de drone tactique intérimaire) de Sagem, en service dans l’armée de terre et qui a lui aussi été déployé en Afghanistan dès 2008 (11 vecteurs perdus).

 

Crédits photos: Thales UK

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