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Une première capacité VL MICA attendue pour les JOP de Paris

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Deux systèmes de défense antiaérienne VL MICA sont attendus cette année par l’armée de l’Air et de l’Espace, de quoi engager le remplacement du Crotale NG et envisager un premier rendez-vous opérationnel majeur. 

« La première capacité VL MICA (Missile d’Interception, de Combat et d’Auto-défense) nous sera livrée en 2024 », annonçait le chef d’état-major de l’AAE, le général Stéphane Mille, lors d’une audition sénatoriale dont le contenu a été rendu public hier. 

Cette capacité initiale devrait a priori être réceptionnée d’ici à l’été prochain, car l’ambition des des armées reste bien de pouvoir l’intégrer au dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) mis en place pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Fruit d’une commande auprès du missilier européen MBDA qui n’a jusqu’à présent fait l’objet d’aucune publicité, cette livraison permettra aux aviateurs de remplacer les deux systèmes Crotale NG cédés à l’Ukraine.

Application terrestre du missile air-air MICA, ce système courte portée permet l’interception d’une menace dans un rayon de 20 km et jusqu’à 9 km d’altitude. Conçu pour tirer les missiles MICA IR et RF, il a notamment été acquis par les forces armées omanaises et marocaines. 

Inscrite dans l’opération d’armement « défense surface-air basse couche » (DSABC), l’acquisition de systèmes VL MICA vise au renouvellement de l’ensemble de la capacité Crotale NG. Lancé en réalisation en mars 2023, l’incrément 0 de DSABC aura ainsi permis non seulement de recompléter le stock de missiles Mistral de l’armée de Terre, mais aussi d’acheter de manière réactive ces premiers systèmes VL MICA. 

Selon les plans établis par la nouvelle loi de programmation militaire, 12 systèmes VL MICA seront en service dans les forces à horizon 2035, dont neuf d’ici fin 2030. La suite s’inscrit dans les incréments successifs du programme DSABC. La prochaine étape est planifiée pour cette année, un effort soutenu par les quelque 700 M€ en autorisations d’engagement prévus en loi de finances initiale.

DSABC n’est qu’un pan d’une volonté de renforcement global de la défense surface-air française. Hormis les radars GM 403 bientôt installés sur les bases aériennes de Rochefort, Orléans et Évreux, 250 M€ seront injectés pour la commande de huit lanceurs SAMP/T de nouvelle génération et de 100 fusils anti-drones supplémentaires. 

Crédits image : MBDA/Sidonie Deschamps

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