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Thales/Nexter : demain, quel pôle munitionnaire?

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Luc Vigneron, le PDG de Thales, a été auditionné hier par la commission des affaires européennes de l’Assemblée Nationale, où il est revenu sur le rapprochement avec Nexter. « Rien n’est fait, le projet reste à finaliser » a-t-il dit en indiquant qu’ « il n’y aura pas de conséquence sociale ». Il faudra que les deux parties trouvent leurs avantages et « l’arrivée de Thales au capital de Nexter reste à déterminer selon les valorisations réciproques ».

 

Le périmètre d’apport munitionnaire de Thales

« L’idée est que Thales apporte son activité munitionnaire franco-belge » a indiqué Luc Vigneron. Franco-belge? Oui, car TDA (320 personnes, 100 millions d’euros de CA), la société munitionnaire apportée par Thales, est actionnaire à 100% d’une société belge, située à Herstal en Wallonie appelée les Forges de Zeebrugge (FZ). Cette PME emploie une cinquantaine de personnes et affiche un chiffre d’affaire de 20 millions d’euros. FZ est l’un des leaders mondiaux de systèmes de roquettes aéroportées.

Autre activité que devrait récupérer Nexter Munitions (150 millions de CA et 500 salariés): les 50% du capital d’une société allemande détenu par TDA et partagé avec Dielh: Junghans, qui est spécialisé en électromécaniques et pyrotechnie de défense.

 

Demain, que pèsera pôle munitionnaire français?

L’activité munitionnaire française, une fois réunie, devrait se rapprocher des trois grands acteurs du secteur, à savoir l’anglo-américain BAe; l’allemand Rheinmetall et la société nordique Nammo. Ces trois grands jouent dans la même cours, avec des chiffres d’affaires similaires, à savoir de l’ordre de 400 millions d’euros chacun. Avec ce rapprochement d’activité, Nexter munitions devrait demain avoisiner un chiffre d’affaire de proche des 300 millions.

 

« De vraies synergies » martelait hier le PDG de Thales durant son audition. A l’export, avec des bureaux de représentations ou des partenaires locaux communs, mais aussi en France, avec le développement de technologies en amont. « Il n’y a qu’en France que les plate-formistes sont séparés des équipementiers, ce n’est pas vrai aux Etats-Unis ni en Grande Bretagne ». 

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