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Portrait d'un bataillon belge: suite et fin

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Nous vous présentions hier la première partie d’une interview réalisée auprès du lieutenant-colonel Manuel Monin, chef de corps du bataillon 12/13 de Ligne belge. En voici la seconde et dernière partie, centrée sur l’implication de cette unité au sein de l’European Union Training Mission au Mali.
 

Les hommes du 12/13Li déployés au Mali dans le cadre de la mission EUTM (Crédit: la Défense - Sedeyn Ritchie)

Les hommes du 12/13Li déployés au Mali dans le cadre de la mission EUTM (Crédit: la Défense – Sedeyn Ritchie)


 

Pourquoi déployer le 12/13 au Mali plutôt qu’une autre unité ?

La mission européenne EUTM consiste en l’envoi d’instructeurs militaires des nations participantes afin de former et d’entrainer des GTIA (bataillons) maliens. Ces instructeurs, focalisés sur leur mission, ne peuvent veiller à leur propre sécurité. La Compagnie du 12/13Li est co-responsable, avec le détachement espagnol, pour assurer cette protection. Tous les bataillons de manœuvre y participent en rotation, c’est un rôle que partage le 12/13Li.

 

Les hommes du 12/13Li déployés au Mali dans le cadre de la mission EUTM (Crédit: la Défense - Sedeyn Ritchie)

Les hommes du 12/13Li déployés au Mali dans le cadre de la mission EUTM (Crédit: la Défense – Sedeyn Ritchie)


 

Est-ce que l’on pourrait voir prochainement le bataillon impliqué dans des missions de combat en Afrique du nord?

Malgré le point évoqué auparavant sur le niveau de l’entrainement fonctionnel, le 12/13Li reste un bataillon de combat. En cas de volonté politique, le 12/13Li demeure disponible pour toutes les missions qui peuvent lui être attribuées.

Selon vous, quels sont les challenges futurs devant être affronté par le bataillon en matière de lutte contre le terrorisme ?

Au plan national, la revue Sapeurs-Pompiers de France de Janvier 2016 résumait le plus grand défi par : « Se préparer à être surpris ».

Je crois que nous devons réactualiser les mécanismes de planification et d’entrainement communs avec tous les acteurs impliqués dans cette lutte, dans la gestion des conséquences d’un attentat sur le sol national. C’est urgent, nous ne le faisons pas assez.
Sur les théâtres extérieurs, nous devons continuer à nous entrainer comme actuellement, tout en veillant à nous adapter de manière continue à cette menace protéiforme et très versatile.

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