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Odin s’envoie en l’air

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Dès 2010, Sagem adaptait aux armes collectives son système de vision déporté, développé pour le programme Félin. Ainsi était né le système ODIN, avec comme principaux gains une précision de tir accrue et la protection du servant de l’arme. L’arrivée d’ODIN sur les hélicoptères avait été annoncée au cours du dernier salon Eurosatory, mais l’affaire prend à présent une tournure plus concrète.

Un système acheté par la DGA débute actuellement son expérimentation sur une MAG58 montée en sabord d’un EC725 Caracal. Le système complet reprend la lunette Sword (déjà présente sur les fusils de précision félinisés) avec une voie nuit (utilisant une technologie infrarouge non refroidie) et deux voies jours (champ large et champ étroit). Le tireur utilise également la télécommande déportée qui avait été développée pour les tireurs de précision pour leur permettre de contrôler le capteur sans changer la posture très spécifique de leurs mains. L’ensemble est complété par un écran déporté ou même possiblement par un monoculaire de visée fixé sur un casque.

Les avantages mis en avant par Sagem sont nombreux : la visée plus précise offre une plus grande efficacité de l’arme, de jour comme de nuit, et se conjugue avec une consommation de munitions mieux gérée. Pour un armement monté en sabord, ODIN permet également un plus grand débattement vers le bas sans que le tireur ait à s’exposer excessivement par le sabord. Le système peut être installé sur toute arme équipée d’un rail d’accessoire Picatinny, dont la liste est longue comme un jour sans pain, et le marché visé est avant tout celui des appareils au service des forces spéciales.

En illustration : La lunette accrochée sur la MAG 58 d’un Caracal, l’écran fixé sur le caisson de recueil des douilles et sur la poignée gauche de l’arme, la télécommande de la lunette Sword. (photos Frédéric Lert)

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