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Saviez-vous qu’en 2016 le troisième recruteur de France après Carrefour et McDonalds sera le ministère de la Défense ? Vingt-six mille jeunes rejoindront le ministère « non seulement en tant que militaires d’active mais aussi en tant que réservistes (…) ou en tant que personnels civils », expliquait Anne-Sophie Avé, directeur des ressources humaines du ministère de la Défense (DRH-MD), le 30 mars aux membres de la commission de la défense nationale et des forces armées.
 

Un des posters de la nouvelle campagne de recrutement lancé en mars dernier où l’utilisation du ‘je’ permet aux jeunes de pouvoir s’identifier au soldat, tout en partageant ses valeurs

Un des posters de la nouvelle campagne de recrutement lancé en mars dernier où l’utilisation du ‘je’ permet aux jeunes de pouvoir s’identifier au soldat, tout en partageant ses valeurs


 
Là où les armées d’autres pays voisins, la Grande Bretagne notamment, peinent à recruter, l’armée française peut encore choisir ses recrues avec deux dossiers ‘utiles’ pour un recrutement, précisait-elle.
Ces 26 000 nouvelles recrues s’ajoutent aux 10 000 personnes dont les postes auraient du être supprimés sur la période 2017-2019 mais qui seront redéployées au profit des unités opérationnelles et de leurs soutiens, de la cyberdéfense et du renseignement.
Cette « manœuvre de stabilisation », disait Avé, « va d’abord se traduire par la création de (…) plus de 5 000 emplois au profit des forces opérationnelles ; plus de 1 000 emplois dans les fonctions de renseignement et de cyberdéfense ; plus de 1 500 emplois pour assurer le soutien de ces personnels supplémentaires, créés notamment au sein du service du commissariat des armées, du service de santé des armées et du service d’infrastructures de la Défense ».
Son annonce que « cette manœuvre va également s’attacher à préserver le soutien de nos forces dans le nouveau contexte opérationnel (…) en renonçant à certaines suppressions qui étaient programmées (…) avec le maintien en poste ou le recrutement de 1 400 ouvriers de l’État » a interpellé la commission. « Il conviendra de maintenir un flux de recrutement significatif d’ouvriers de l’État – de l’ordre d’environ 400 recrutements par an – afin de préserver les compétences critiques dont le ministère a impérativement besoin », a-t-elle répondu en ajoutant que le ministère de la Défense « se bat pour préserver les statuts particuliers, lorsqu’ils existent et ont fait la preuve de leur attractivité : tel (…le) statut spécifique des ouvriers de l’État ». Ce statut est important , dit-elle, «  surtout pour certains métiers et compétences qui sont rares ou sous tension et où le ministère de la Défense est en concurrence avec les entreprises privées dans le domaine des systèmes d’information, de la cyberdéfense, du maintien en condition opérationnelle aéronautique, de l’audit ou encore des finances ».
Elle félicita l’équipe de recrutement de l’armée de terre qui a « fait preuve d’une incroyable efficacité (…) capable de recruter par des redéploiements d’effectifs au sein des centres d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA), et de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour recevoir les dossiers, les analyser, et soumettre les candidats aux tests d’aptitudes ». Mais, elle ajouta que « les conditions de réalisation de ces recrutements restent complexes » car sur la période 2017-19 il faudra recruter près de 6 800 militaires du rang et sous-officiers ainsi que plus de 700 officiers et 400 civils de catégorie A de plus que ce qui était prévu par la LPM (loi de programmation militaire),  « nécessaires au bon fonctionnement de services spécialisés et des unités de haute technologie dans le domaine de l’armement, de la cyberdéfense, du renseignement, de la conception des opérations terrestres, navales ou aériennes ».
 
 

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