La moisson russe au salon du Bourget

Malgré l’absence complète des avions et des hélicoptères de combat russes au salon du Bourget cette année, dictée par la situation politique actuelle, et contrairement à l’édition 2013 du salon où l’avion de chasse Su-35S, piloté par le pilote d’essai « Héros de la Russie » Sergueï Bogdan, et l’hélicoptère de combat Ka-52 brillaient lors de représentations en vol, la Russie a maintenu une forte participation. Trente-neuf sociétés et organisations étaient présentes au Bourget, regroupées dans deux pavillons russes d’une surface de près de 1 115 m². Le salon aéronautique français a eu son lot de déclarations et d’annonces de la part de la délégation russe.

Rosoboronexport a reçu une commande pour une trentaine d’avions Illiouchine Il-76MD-90A en version de transport et de radar aéroporté. Développé à partir de l’Illiouchine Il-76 (Candid en dénomination OTAN), entièrement rénové et remotorisé, il est désormais produit en série. A partir de 2018, l’assemblage devrait atteindre un rythme de croisière de 10 à 12 unités par an et jusqu’à 18 à l’horizon 2021. L’Inde envisage le rajeunissement de son parc de chasseurs Su-30MKI avec leur modernisation et le rallongement de leur durée de vie. Les premiers chasseurs de la série livrés par la Russie atteignent les vingt ans de service. De plus, le responsable du département de l’armée de l’air de Rosoboronexport, Sergueï Kornev, a annoncé que les premiers contrats ont été signés pour l’exportation de l’hélicoptère de combat Kamov Ka-52, sans citer le pays bénéficiaire.

D’après le président de la délégation russe au Bourget, le directeur du FSVTS, Service Fédéral de Coopération Militaro-Technique, Constantine Biryuline, le salon parisien reste une excellente vitrine pour l’industrie aéronautique russe et un lieu privilégié pour le dialogue avec les partenaires européens et du monde entier.