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La France exporte son Cenzub aux EAU

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A peine achevé en France, dans le camp de Sissonne, le Cenzub (Centre d’entrainement en zone urbaine) fait déjà des émules. Il faut dire que le centre français est le nec plus ultra de ce qui se fait en terme d’entrainement en zone urbaine et de nombreuses armées étrangères demandent à pouvoir s’y entrainer. Dès 2010, les émiriens se sont intéressés au projet français et ont signé un contrat de conception avec Paris. Le concepteur est la société d’Etat DCI (Défense Conseil International), en charge d’exporter le savoir faire militaire français à l’étranger. Les constructions de la partie dure ont débuté, adaptées aux besoins (et aux moyens !) des Emirats Arabes Unis. Réalisé par des entrepreneurs locaux, l’architecture a été conçue par des français. DCI, maître d’œuvre du projet pour les EAU vient de lancer un appel d’offre pour la partie simulation, auquel de nombreuses sociétés, dont celles françaises ont répondu, y compris bien sûr Gavap qui réalise cette partie simulation pour le Cenzub français. Résultat cet été.

Le Cenzub émirien devrait ouvrir ses portes d’ici deux ans. « Les émiriens sont intéressés par le savoir-faire français et DCI assurera le fonctionement du centre d’entrainement une fois sa construction achevée. Il s’agit d’un véritable échange entre nos deux armées dans la durée et des unités françaises viendront s’y entrainer dans le futur », précisait Xavier de Zuchowicz, directeur général de Cofras, la branche terrestre de DCI.

Adapté à la demande d’Abu Dhabi, la grande différence avec son grand frère français réside dans le fait que les troupes émiriennes pourront s’entrainer au tir réel dans 40% de la surface de la ville. En France, où les conditions de sécurité sont bien plus draconiennes, le tir réel s’effectue dans une partie dédiée, séparée de celle « ville ». Le Cenzub EAU sera le plus gros centre d’entrainement en zone urbaine dans la région, mais aussi probablement au monde…

L’activité de DCI se porte bien, signe que le savoir-français attire toujours à l’étranger. Le groupe voit son chiffre d’affaires progresser, de 166 millions d’euros en 2011, il a grimpé à 183 millions en 2012. Une bonne nouvelle dans une période morose pour l’export français.

Photos: le Cenzub français (crédits: G Belan) 

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