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FOB Interview : général Marc Demier, commandant de l’Ecole de l’Alat (EALAT)

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Le général Marc Demier, commandant de l’Ecole de l’Alat (EALAT)

Le général Marc Demier, commandant de l’Ecole de l’Alat (EALAT)


 
Quel est le rôle de l’EALAT ?
 
 
Notre rôle est de former des équipages d’hélicoptères qui soient tout de suite opérationnels et déployables en régiments, dès leur sortie de l’école. L’EALAT est implantée sur deux sites : Dax pour l’entrainement initial et Le Cannet des Maures pour l’entrainement avancé et l’entrainement au combat.
 
Quel est votre niveau d’activité ?
 
 
Nous réalisons environ 30.000 heures de vol par an, dont 19000 heures à Dax et un peu plus de 11.000 au Cannet des Maures. A cela s’ajoutent plusieurs dizaines de milliers d’heures sur simulateurs qui prennent une part croissante de notre enseignement : environ deux tiers de la formation sur le Tigre et les trois-quarts pour le NH90.
 
De quels moyens humains et matériels disposez-vous ?
 
 
Nous disposons d’environ 90 hélicoptères mis en œuvre par environ un millier d’hommes et de femmes : 11 Puma, 25 Gazelle et 17 Fennec au Luc. Dax dispose de 36 EC120 qui appartiennent à la société Helidax, qui est également chargée de leur mise en œuvre et de leur maintenance. A cela s’ajoutent 6 Tigre HAP et deux Tigre HAD pour la partie française de l’Ecole Franco Allemande et 6 NH90 (qui seront huit à terme) au CFIA. CFIA et EFA sont colocalisés au Cannet des Maures.
 
Vous ne disposez pas d’EC725 Caracal ?
 
 
La flotte de Caracal est trop réduite dans l’armée de Terre pour que nous disposions de nos propres appareils au sein de l’EALAT. Mais en revanche nous supervisons l’instruction donnée par le 4ème RHFS, qui est centre de formation déléguée.
 
Le 1Er RHC de Phalsbourg vient de prendre livraison de ses premiers NH90. Où en êtes vous dans la formation des équipages avec le CFIA ?
 
 
Le CFIA qui termine sa montée en puissance a formé jusqu’à présent les six premiers pilotes et une vingtaine de mécaniciens. En 2014, nous formerons douze équipages (soit douze pilotes et autant de chefs de bord) et 150 mécaniciens et aide-mécaniciens, dont plus de la moitié pour la Marine. Avec 160 personnes pour son fonctionnement, le CFIA est parfaitement dimensionné pour sa mission.
 
Est il prévu d’accueillir des stagiaires étrangers au CFIA ?
 
 
Les Espagnols et les Belges, qui sont également des utilisateurs du NH90, nous ont contacté pour réfléchir avec nous à cette possibilité. Nous pourrions accueillir sans problème dix pilotes et une trentaine de mécaniciens supplémentaires chaque année, mais il faudrait que ces pays se forment sur leurs propres appareils.
 
Quel impact de la LPM sur votre activité ?
 
Relativement faible… Nous avons déjà atteint un niveau critique et adapté notre outil d’entrainement aux contraintes budgétaires. La réduction d’élèves français à Dax sera sans doute compensée par la venue d’élèves étrangers et la quantité des heures de vol ne devrait pas baisser de plus de 10% d’ici 2015. Pour ce qui concerne Le Cannet des Maures, nous retirons chaque année deux ou trois Gazelle et Puma de notre parc, ce qui est pour partie compensée par la montée en puissance des flottes du CFIA et de l’EFA. Mais nous garderons sans doute une trentaine de Puma qui seront modernisés pour tenir au moins jusqu’en 2025. Nous continuerons à utiliser ici Puma et Gazelle tant que ces appareils seront utilisés dans les forces.
 
 

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