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A400M : tout va (presque) bien!

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Alors que la « Naming ceremony » baptisera demain en Angleterre, le futur transporteur militaire A400M d’Airbus, qui répondra donc dorénavant au nom d’ « Atlas », la commission défense du Sénat vient de rendre un rapport d’information « A400M : Simply the best » sur l’état d’avancement du programme. Première conclusion, l’avion sera (enfin!) livré à l’armée de l’air en temps et en heure, voir même un peu en avance, c’est à dire au tout début 2013. Sauvé de justesse en 2011, par les six États participants au programme (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg) et l’industriel EADS (rallonge de plus de 6 milliards d’euros et décalage de livraison de 3 ans), le rapport conclut « les difficultés sont maintenant derrière nous ». Le premier Atlas doit contractuellement être livré au mois de mars 2013 à l’armée de l’air française, il arrivera selon Airbus au tout début de l’année, soit janvier ou février. A la fin de l’année prochaine, c’est quatre A400M qui seront aux mains des pilotes français d’Orléans. « Les inquiétudes sont balayées » assurait le rapporteur Jacques Gautier ce matin. Le logiciel de régulation du moteur (FADEC…) fonctionne dorénavant bien, tout comme la nacelle ou les aubes de compression. Reste un problème en passe d’être résolu, sur le réducteur (ou power gear box), qui fera que le transporteur européen ne volera pas demain à Farnborough, par « simple mesure de précaution ».

Le rapport pointe cependant une préoccupation: le soutien aéronautique. Du côté industriel, la proposition de contrat de soutien global n’est pas simple à mettre en œuvre, particulièrement sur le moteur, le TP400. Il faut dire que pas moins de quatre industriels interviennent sur le groupe propulsif (Snecma, Rolls-Royce, MTU et ITP) et que du côté étatique, les nations ne s’entendent pas sur les termes et arrivent en ordre dispersé. Une situation qui n’est « pas acceptable » selon le sénateur des Hauts-de-Seine, « un soutien commun doit être mis en place ». Résultat, la France doit signer un contrat de soutien provisoire pour 18 mois, qui n’est aujourd’hui toujours pas conclu…

Reste que l’A400M est un avion « bien pensé » selon le rapport, le seul avion militaire au monde à permettre à la fois des missions stratégiques et tactiques, avec un moteur exceptionnel. L’Atlas sera propulsé par le turbo-prop le plus puissant au monde, équivalent en puissance à cinq TGV Sud-Est! Il est dimensionné pour pouvoir transporter un NH90, un Tigre ou un VBCI. Et très vivement attendu par les armées, la flotte de C-160 étant à bout de souffle.

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1 Commentaire

  1. bruno etchenic 6 juillet, 2012

    Juste une petite erreur à corriger, le TP400 n’est pas le turboprop le plus puissant au monde. La palme revient à un moteur russe, le kuztesov NK12. Le TP400 est le moteur le plus puissant existant en occident seulement. Ce qui est déjà pas mal.

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