LOADING

Recherche

Une femme à la tête de l’École Royale Militaire belge

Partager

L’École Royale Militaire (ERM), le pendant belge de Saint-Cyr, est, depuis le 18 mai, dirigée par une femme. Le général-major d’aviation Lutgardis Claes est la première femme à occuper ce poste au sein de l’ERM, institution fondée en 1834 sur le modèle de l’École Polytechnique française. Une nomination historique pour l’armée belge et un fait extrêmement rare parmi les écoles militaires étrangères.
 

Le général-major Lutgardis Claes (à droite) prends les rênes du "Saint-Cyr" belge (Crédit photo: La Défense/Jurgen Braekevelt & Malek Azoug)

Le général-major Lutgardis Claes (à droite) prend les rênes du « Saint-Cyr » belge (Crédit photo: La Défense/Jurgen Braekevelt & Malek Azoug)


 
« L’ERM doit assurer le suivi des jeunes officiers et continuer de les former suivant les évolutions de notre société », a déclaré le nouveau commandant lors de la passation de pouvoir, avant d’ajouter que les 850 élèves placés sous ses ordres « doivent vivre avec leur temps et en tenant compte de la technologie et de l’innovation ainsi que des outils nécessaires que notre établissement doit leur fournir afin de les rendre forts face à l’avenir ».
 
Admise à l’ERM en 1978 lors de la première promotion ouverte aux femmes, Claes n’est que la deuxième femme à porter le grade de général-major au sein de la Défense belge, cinq ans après la pharmacienne de formation Danielle Levillez. Après sa formation d’ingénieur civil, le général-major Claes occupa différents postes au sein de la Composante Air et de l’état-major de la Défense avant, en 2013, d’intégrer la délégation belge auprès des Nations unies à New York au titre d’attaché militaire.
 
Les femmes ne représentent à l’heure actuelle que 8% du total des candidats à une carrière militaire en Belgique, avec de fortes disparités selon les grades : 21% parmi les candidats officiers, mais seulement 4% pour les engagés volontaires. Un gouffre que la Défense souhaite combler dans les années à venir, malgré l’absence complète des mots « femme », « féminin » ou « féminisation » parmi les 68 000 mots de la « Vision stratégique » du ministre de la Défense belge Steven Vandeput.

Tags:

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *