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Un légionnaire meurt au Mali

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crédits: Sirpa Terre

crédits: Sirpa Terre


Dans la nuit du 07 au 08 mai un peu avant minuit, au cours d’une mission d’infiltration dans le massif du Tigharghar, un véhicule léger de l’armée française saute sur un engin explosif à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tessalit. Trois soldats français ont été blessés. Ils ont immédiatement été transportés vers Tessalit par hélicoptère, pour être pris en charge par une équipe médicale française. L’un d’entre eux est mort de ses blessures. Il s’agit du sergent Kalafut, dont voici la biographie.
Il s’agit du huitième soldats français mort au Mali. Ce triste évènement rappelle que la situation au nord Mali est loin d’être sécurisée. Et que même rares, les IED demeurent un véritable danger au Sahel.
 
Né le 19 novembre 1987 en Ex-Tchécoslovaquie, le sergent Marcel Kalafut, de nationalité slovaque, aura servi les armes de la France depuis quasiment 7 ans. il s’engage à 20 ans, pour cinq ans dans la Légion étrangère. Il intègre le 2e régiment étranger de parachutistes, en qualité de grenadier-voltigeur en 2007. « Légionnaire sérieux et motivé, il se révèle compétent et efficace, se montrant particulièrement rigoureux dans l’exécution des missions confiées. » indique le Sirpa terre. Nommé caporal en 2009, « il se distingue par son remarquable investissement et son excellente condition physique. » Le caporal Kalafut intègre alors la section des commandos parachutistes et est rapidement orienté vers le corps des sous-officiers. Il est nommé sergent le 1er septembre 2011. S’enchainent alors les missions extérieures : au Gabon (2008), en Afghanistan (2010), en République centrafricaine (2013) et au Mali (2013).
Le 7 mars 2014, il est projeté de nouveau au Mali dans le cadre de l’opération SERVAL, en qualité d’équipier spécialiste en radiographie. « D’une fiabilité sans faille, il se révèle être un élément moteur pour le groupe dans des missions opérationnelles qui lui sont assignées. »
Le sergent Kalafut était titulaire de 3 citations (dont une sans croix) avec attribution de la croix de la valeur militaire. Il était également titulaire de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan » et de la médaille outre-mer avec agrafes « République centrafricaine » et « Sahel », de la croix du combattant et de la médaille de la défense nationale – échelon argent.
Il était célibataire sans enfant.

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