LOADING

Recherche

Tags: ,

Les SAS abandonnent Land Rover

Partager
Le Husky, véhicule en passe de remplacer les Land Rover au sein des SAS

Le Husky, véhicule en passe de remplacer les Land Rover au sein des SAS


 
Depuis plusieurs décennies, la marque Land Rover est étroitement associée à deux figures emblématiques de la Grande Bretagne : Her Majesty la Reine et les SAS. Tandis que la première continue d’affronter les tourbières écossaises de Balmoral au volant de son Defender, les seconds ont finalement décidé de tourner la page et de circuler désormais dans des véhicules plus lourds et mieux protégés. A l’instar d’ailleurs du reste de la British Army…
Après un demi-siècle d’association avec les 4×4 rustiques, les soldats d’élite ont donc décidé de tourner la page Defender et de ses différentes versions qui firent leur joie et leur malheur dans les sables irakiens ou la rocaille afghane. Pour ne parler des opérations les plus récentes, car on se souviendra aussi des morceaux de bravoure écrits par exemple au Yemen, à Aden ou en Malaisie… L’armée britannique dans son ensemble fut également une utilisatrice assidue de ces véhicules dont la réputation de fiabilité ne fut jamais démentie, mais dont l’utilisation récente en Afghanistan donna lieu à quelques débats virulents outre Manche. Les versions Snatch et WMICK, pour ne citer que les principales, n’offraient en effet aucune protection contre les IED ce qui leur valu rapidement le surnom de « cerceuil ». La firme Land Rover ayant elle même annoncé la fin de la production des Defender en 2015, après plus de deux millions de véhicules depuis la première génération apparue en 1948.
En bonne logique, les SAS devraient à présent évoluer  sur les 4×4 Husky fabriqués par Navistar Defense et déjà en service au sein de la Britsih army à plus de 350 exemplaires depuis 2009. Les purs et durs se consoleront en se souvenant que cela fait maintenant un bail que Land Rover n’est plus vraiment une marque britannique : vendu à BMW en 1994, le fabricant de 4×4 était ensuite passé sous le contrôle de Ford en 2000 avant d’atterrir dans l’escarcelle de l’indien Tata en mars 2008. O tempora, o mores…

Tags: