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Task Force Takuba : la contribution danoise en détail

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Comme annoncé début avril, le gouvernement danois a soumis une résolution pour permettre la participation de ses forces armées à la Task Force Takuba. Une étape qui lance le processus de ratification parlementaire et détaille davantage la contribution envisagée.

Le Danemark projette de déployer un maximum de 105 militaires pour « conseiller, soutenir et accompagner les forces de défense et de sécurité maliennes et leur permettre de faire face à la menace des groupes terroristes dans la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso », indiquait la ministre de la Défense danoise, Trine Bramsen, le 8 avril.

Sans surprise, le contingent danois sera essentiellement constitué de forces spéciales. Jusqu’à 60 opérateurs pourront être envoyés au Sahel à compter de janvier 2022 et pour une période de 12 mois. Soit un plafond identique à celui fixé par la République tchèque, engagée depuis janvier au sein du Task Group n°2 de Takuba.

Un opérateur du Jaeger Corps, l’une des unités du SOKOM danois. Image d’illustration. (Crédits : Forces armées danoises)

À l’instar de la Suède, le Danemark conservera une vingtaine de forces spéciales supplémentaires en réserve susceptibles d’intervenir temporairement « si le besoin s’en fait sentir ». Ce noyau sera renforcé d’une équipe chirurgicale d’au maximum 12 militaires projetée pour une durée de six mois. 

Le Danemark prévoit également l’envoi de trois officiers d’état-major à partir de la mi-2021 et d’un élément de soutien logistique d’une dizaine de militaires de la fin de cette année jusqu’à début 2023.

Enfin, l’effort inclut le déploiement d’une capacité cyber dont l’envergure n’est pas détaillée. Contrairement aux autres détachements, dont le contrôle opérationnel sera délégué au commandant de la TF Takuba, cette capacité cyber restera exclusivement sous commandement danois.

L’enveloppe nécessaire est estimée à 15,5  M€ pour la période 2021-2023. Reste à décrocher l’aval des parlementaires. Le sujet, porté par le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod, est à l’ordre du jour de la séance parlementaire de demain. Une décision pourrait être prise dès le 25 mai.

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