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RCA: Sangaris se renforce

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crédits: ECPAD /MinDef

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Suite au renfort de 400 soldats de l’opération Sangaris, annoncé par l’Élysée le 14 février dernier (portant à 2000 officiellement les effectifs français en RCA), L’État-major des Armées (EMA) a apporté quelques précisions ce matin durant le point presse hebdomadaire du Ministère:
Première chose, le renfort de 400 soldats comprendra des Gendarmes. Pas de précisions données sur la participation de la Gendarmerie Nationale, « en cours de discussion », probablement une cinquantaine de gendarmes. Une mission d’évaluation est en cours sur place.
Le reste du renfort se fera sur « quatre grands modules » a précisé le colonel Jaron, porte-parole de l’EMA:
-Un sous-groupement tactique à dominante infanterie, venant du Tchad, soit une compagnie d’infanterie, sur VAB et VLRA
-un renfort blindé, provenant également de la mission Épervier au Tchad, soit des ERC90 Sagaie accompagnés probablement par des VBL et PVP,
-une capacité d’hélicoptères de manœuvre, soit des Puma, prélevée sur les forces présentes à Djibouti,
-un environnement logistique,
-une capacité supplémentaire de commandement: un EMT (État-major tactique)
 
Ces renforts visent à « augmenter la mobilité de Sangaris en province » a précisé le colonel Jaron.
 
La France attends toujours avec impatience le renfort annoncé de l’UE (mission EUFOR-RCA), qui doit déployer une force de 800 soldats.
 
Alors que les capacités de combat de Sangaris sont déployées pour moitié hors de Bangui, notamment à l’ouest afin de sécuriser l’axe principal qui vient du Cameroun, absolument vital pour l’approvisionnement de la capitale, la MISCA n’a tant qu’à elle pour l’instant déployé que 2000 de ses soldats (sur les 6000 engagés) en province, n’ayant que de faibles capacités de mobilité.
Tant qu’à une reprise de la mission africaine par l’ONU en force de maintien de la paix (casques bleus), les tergiversations continuent…
 
Si à Bangui, un calme relatif est revenu, la situation sécuritaire en province reste préoccupante, avec un très fort risque de déstabilisation régionale.
 
 
 
 
 

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