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Trois soldats parachutistes du 17e RGP (régiment du génie parachutiste) de Montauban, en fin d’après-midi ce jour se sont fait agressés par armes à feu par un homme qui s’est enfui sur un scooter. Ils étaient à côté de leur quartier et retiraient de l’argent à un distributeur automatique. Deux d’entre eux sont morts sur le coup. Le troisième a été héliporté à l’hôpital Toulouse dans un état grave.
Un meurtre qui ressemble fort à celui de dimanche dernier. Un soldat du 1er RTP (régiment du train parachutiste) avait été tué à bout portant par un homme sur un deux roues, non loin de là, à Toulouse, alors qu’il vendait sa moto.
Les enquêteurs ont indiqué qu’ils étudiaient diverses hypothèses, dont celle d’un règlement de comptes.
Gérard Longuet a exprimé sa plus vive émotion et dit faire confiance à la justice, pour que toute la lumière soit faite au plus vite sur cet acte criminel.
Le ministre s’est rendu à Montauban ce 15 mars au soir afin d’exprimer sa « solidarité » au régiment frappé par le drame et d’assurer « la détermination des pouvoirs publics, sous le contrôle de Madame la procureure de la République de Montauban, de poursuivre le plus rapidement possible l’enquête la plus approfondie ».
Selon le ministre cet acte criminel ne vise pas l’armée française, avant d’ajouter qu’ « à cet instant, rien ne permet d’écarter telle ou telle hypothèse ».
« Toutes les pistes doivent être examinées et les motifs peuvent être de nature extrêmement différente, depuis la démarche individuelle jusqu’à quelque chose de collectif et de conçu, nous n’en savons rien » a-t-il assuré durant une conférence de presse, rapporte l’AFP.
L’armée de terre a lancé de son côté une enquête.
