Après les équipements individuels, Etienne Lacroix étend cette fois son champ d’activités au domaine des drones, résultat de l’acquisition du droniste bordelais MILTON.
Et de six. Après la défense, la sécurité, la logistique, l’industrie et l’événementiel, le groupe toulousain aux 150 M€ de chiffre d’affaires ajoute une sixième corde à son arc par l’ajout de la gamme de drones proposée par MILTON. Une opération officialisée fin janvier pour un coût non divulgué par Etienne Lacroix, mais qui participera renforcer « son positionnement d’intégrateur de systèmes pyrotechniques ».
« MILTON possède des compétences dans le domaine de la conception des drones et de la liaison sécurisée de données. Ces métiers sont très complémentaires de l’orientation du groupe vers le métier d’intégrateur de systèmes, pyrotechniques notamment », déclare Marie Bares-Girodot, directrice générale du groupe.
« Outre les capacités de financement du groupe, MILTON bénéficie désormais de l’expérience industrielle du groupe Etienne Lacroix pour accompagner son développement en France et à l’international », poursuit-elle.
« L’intégration de notre entreprise au sein du groupe Etienne Lacroix marque une étape cruciale dans notre parcours. Cette nouvelle alliance ouvre la voie à d’ambitieux projets et promet un développement significatif pour notre avenir », soulignait pour sa part MILTON.
La stratégie est toujours en cours d’écriture mais les synergies possibles entre divisions sont nombreuses. Dans l’événementiel, premièrement, avec la possibilité d’étendre le portfolio de Ruggieri, spécialisé dans la conception d’oeuvres pyrotechniques, vers des spectacles de drones lumineux. Dans la sécurité et la défense ensuite, pour l’auto-protection soft-kill de plateformes militaires via Lacroix Defense ou pour le maintien de l’ordre via Alsetex. Qu’importe le domaine, les applications resteront bien dans le champ du non létal, nous confirme-t-on.
Fondé en 2017 par un ancien des forces spéciales françaises, MILTON s’est notamment spécialisé dans le sur-mesure et l’intégration de charges utiles. De quoi retenir l’attention des armées, notamment par l’intermédiaire d’une Section technique de l’armée de Terre (STAT) qui a choisi de miser sur la solution Sky Carrier pour l’expérimentation d’un « drone bombardier » conçu pour l’appui rapproché.