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La « foire » à l’innovation selon Thales

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Organisés pour la première fois au niveau groupe, les « Research Days » de Thales se sont tenu la semaine dernière. Évènement essentiellement interne au groupe français, pendant trois jours les différentes équipes de Thales travaillant sur les projets de R&T (Recherche et Technologie) ont partagées leurs dernières avancées. « Il s’agit de démonstrations de futurs produits qui ne seront pas matures avant 2 à 5 ans » précise Marko Erman, Senior Vice President R&T chez Thales.

Ainsi l’objectif de la première manifestation de cette envergure est avant tout interne : croiser les expériences entre divisons ; que les chercheurs se rencontrent et prennent connaissance de ce que font leurs voisins afin de créer des synergies, car « une technologie peut trouver application dans d’autres secteurs » explique Marko Erman.

Pourquoi ce besoin de « croiser » les projets internes ? Et bien parce que la R&D (Recherche et Développement) chez Thales, c’est pas moins de 25 000 personnes (25% des effectifs du groupe) répartis sur 18 pays ! Et sur ces impressionnants effectifs, pas moins de 3000 chercheurs planchent sur des projets R&T à travers le monde, c’est à dire sur des technologies très amont.

Mais l’objectif était aussi de confronter les projets aux futurs clients. Et on pouvait croiser de nombreux uniformes (bleu ou kaki) dans le centre R&T « Corporate » de Palaiseau.

 

A quelques kilomètres de Paris, sur le campus universitaire de Palaiseau, les couloirs et bureaux du centre Thales, l’un des cinq laboratoires de recherche du groupe (avec l’Angleterre les Pays-Bas, Singapour et le Canada) se sont ainsi transformés en l’espace de 3 jours, en véritable caverne d’Ali Baba des nouvelles technologies.

Pêle-mêle : un système d’anticipation de suivi de cible en basse altitude (Low Altitude Radar), qui permet, malgré les reliefs qui cachent aux radars l’évolution d’un objet volant en basse altitude (aéronefs, missiles..) de prédire sa trajectoire ainsi que sa cible potentielle (site sensible ou de haute valeur…). Car la cinquantaine de radars en France sont parfois « aveugles », ce système permet d’établir des scénarios de trajectoires et d’attaques.

Assez incroyable aussi la nanotechnologie, surtout quand elle est transformée en minuscules matériaux de carbone qui offrent des effets thermiques de régulation de chaleur aux multiples applications possibles. Beaucoup de technos innovantes sur la cyber aussi, un sujet il est vrai très porteur en ce moment, comme cet outil d’enquête sur les sources d’information…

« Il s’agit ici de technologies très en amont, voir exploratoires » précise Marko Erman, mais dans lesquelles on devine quelques ruptures technologiques à venir importantes. Comme « la miniaturisation des antennes, qui demain seront capables de détecter les champs magnétiques et non plus électriques comme aujourd’hui ».

« La quantité de données est en pleine explosion, dont beaucoup d’informations cachées, l’une des ruptures technologiques concernera leur traitement et l’analyse de ces données » précise le responsable de la R&T de Thales.

Sans oublier les nanotechnologies ou la possibilité de remodeler la matière qui « ouvre un champs colossal », mais aussi les sciences cognitives avec la « compréhension du comportement humain », comme pouvoir anticiper ou analyser le mouvement d’une foule.

Avec plus de 1000 visiteurs par jour, la visite de hauts responsables et la passion partagée de ces nombreux jeunes « Géo Trouvetout », c’est sur un bon bilan que se sont achevés ces premiers Research Days.

 

Photos: Accueil des Research Days à Palaiseau / Laboratoire de nanotechnologies / logiciel d’analyse de comportement (crédits Thales)

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