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EDAR et LCAC sont dans un bateau…

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 Embarqué dans le radier du BPC Mistral, l’EDAR (Engin de Débarquement Amphibie Rapide) profite de l’exercice Bold Alligator 2012 sur les côtes américaines pour poursuivre son travail de validation. L’exercice, auquel participe le BPC Mistral et près de 650 militaires français, offre notamment l’opportunité de tester cet engin novateur dans des conditions nouvelles et notamment avec des véhicules américains à son bord.

L’exercice a aussi été l’occasion de voir un LCAC (Landing Craft Air Cushion) américain à l’œuvre dans le radier du Mistral. De l’avis des militaires français, l’aéroglisseur de l’US Marine Corps est toujours aussi spectaculaire dans ses évolutions. Mais il est aussi redoutablement contraignant : le radier a du être asséché une heure avant son arrivée puis passé au peigne fin : les deux grandes hélices du LCAC font de magnifiques aspirateurs à FOD (Foreign Object Damage), un souci habituellement rencontré sur les bases aériennes ou sur… les porte-avions ! Le LCAC s’est également ravitaillé auprès du Mistral et les marins français ont alors pris bonne note de sa vigoureuse consommation en carburant !

Comparé au LCAC, l’EDAR va certes moins vite (18 nœuds à pleine charge contre environ 40 pour le LCAC), ce qui est un désavantage sur les longues distances. Mais pour des transits plus courants de dix ou vingt nautiques, le navire français est plébiscité par ses utilisateurs : sa capacité d’emport et sa flexibilité sont bien supérieures. En raison de sa vitesse, le LCAC impose par exemple de saisinner les équipements et les fantassins doivent voyager dans une cabine fermée, ce qui limite leur nombre à une vingtaine seulement! A l’inverse, l’EDAR ne pose aucune contrainte particulière pour son emploi dans le radier et peut opérer en totale autonomie hors de son navire porteur, en ayant même la capacité d’accoster dans un port.

Bilan des courses, l’EDAR a semble-t-il fortement intéressé les observateurs britanniques et américains venus à bord du Mistral. La curiosité de l’USMC à l’égard de l’engin a été pleinement satisfaite au cours des dernières 48 heures avec des séances d’enradiage et de déradiage (entrée et sortie du radier)  à bord de l’USS San Antonio.

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