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EAU : Le contrat des satellites espions bien parti

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Vue du satellites Pléiades

Vue du satellite Pléiades


Le contrat de près de 800 millions d’euros, signé entre Paris et les Émirats Arabes Unis pour deux satellites espion Falcon Eyes (version export des satellites français Pléiades) a fait couler beaucoup d’encre. En cause, des composants électroniques nécessaires à la fabrication des satellites sont d’origines américaines, car trop chers à produire en France. Et même si ces composants ne sont a priori pas sensibles, ils sont cependant soumis à la régulation ITAR (International Traffic in Arms Regulations), sorte de CIEEMG américaine. Washington aurait-il bloqué l’export de ces composants, remettant le contrat en cause ? C’est ce qui ressorts dans certains articles de presse parus aux États-Unis et en France.
Or, « l’autorisation de l’administration américaine a bien été délivrée aux industriels français » a confirmé une source haut placée au sein du Ministère de la Défense à FOB aujourd’hui, « les obstacles à la finalisation du contrat sont donc levés ».
 
Rappelons que le Ministre Jean-Yves Le Drian était à l’époque intervenu pour soutenir l’offre française contre celle américaine de Lockheed Martin. La relation de confiance qu’il a su développer avec cheikh Mohamed n’y serait pas pour rien. La livraison par EADS et Thales Alenia Space de ces satellites à très haute résolution doit intervenir pour 2018.

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