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Des forces spéciales tchèques bientôt envoyées au Niger

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Le gouvernement tchèque a décidé ce mercredi d’envoyer des forces spéciales au Niger pour entraîner, conseiller et assister les forces armées locales. L’opération doit encore être avalisée par le Parlement.

Jusqu’à 20 militaires tchèques pourront être déployés sur le sol nigérien selon un calendrier qui n’a pas été détaillé, annonçait ce mercredi le ministère de la Défense tchèque. Ils y opéreront soit indépendamment, soit en collaboration avec les pays européens et de l’OTAN qui y sont déjà engagés, que sont le Canada, les États-Unis, la France, l’Allemagne, la Belgique et l’Italie. Certaines formations pourront avoir lieu sur le camp de Tillia, construit par l’Allemagne dans l’ouest du pays. 

Partenaire fiable, la République tchèque avait été un contributeur de la première heure de la Task Force Takuba mise sur pied en mars 2020 au Mali et « désactivée » deux ans plus tard suite à la dégradation des relations avec les autorités maliennes.

« Quitter le Mali ne signifie pas que nous nous détournons de l’Afrique. Soutenir les forces armées du Niger est l’un des moyens de contribuer à la stabilisation de la situation sécuritaire au Sahel. (…) Des forces armées nigériennes bien entraînées et équipées peuvent considérablement limiter l’expansion des groupes terroristes, assurer un certain degré de sécurité pour la population locale et ainsi réduire la migration vers les pays européens », a indiqué la ministre de la Défense tchèque, Jana Černochová. 

« Le Niger est l’un pays des plus pauvres mais aussi l’un des plus politiquement stable de l’Afrique sahélienne, et son gouvernement démocratique et pro-occidental veut faire face aux menaces sécuritaires croissantes des groupes islamistes et autres groupes terroristes en augmentant considérablement la taille de son armée », complète le gouvernement tchèque. 

Le Niger est par ailleurs l’option privilégiée par la France pour redéployer sa Task Force Sabre, unité de forces spéciales récemment « éjectée » du territoire burkinabé suite à la dénonciation mi-janvier des accords de défense signés avec Paris. Niamey, par contre, reste l’un des principaux points d’appuis dans la région depuis la fin de l’opération Barkhane.

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