Il sont allés en justice mais ils ont perdu : les résidents d’un immeuble d’habitation dans un faubourg Londres contestaient la décision de l’armée britannique d’installer des postes de tir Starstreak sur le toit de leur immeuble de 17 étages, dans le cadre de la protection des Jeux Olympiques de Londres. « La présence d’une installation militaire sur notre toit pourrait faire de notre immeuble une cible terroriste » plaidaient-ils, ajoutant qu’ils n’avaient pas été consultés sur l’installation. Ils ont été déboutés de leur demande. L’armée avait répondu qu’il était hautement improbable qu’un groupe terrorise s’en prenne à l’immeuble en raison de la seule présence des missiles sur le toit terrasse… Plus probable ou moins probable qu’un tir de missile anti-aérien en pleine ville ?
Six sites lance-missiles, Rapier et Starstreak, seront installés dans la capitale britannique pendant les jeux Olympiques.
C’est la partie émergée de l’iceberg qui va rassembler 13500 militaires britanniques dans les taches de sécurité à l’occasion de ces jeux. Constatant le haut niveau de mobilisation militaire, humain et matériel, certains média britanniques ont demandé (ironiquement) s’il ne fallait pas profiter de l’opportunité pour faire venir des clients étrangers et transformer les JO en un salon de l’armement…
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Et ensuite, ces braves soldats, dans le cadre des restrictions budgétaires, seront licenciés……..