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14 juillet : Carton plein aux Invalides

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Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rendues sur l’esplanade des Invalides à l’issue du défilé d’hier. Difficile en la matière de donner des chiffres précis, mais une chose est certaine : l’esplanade n’a pas désempli de visiteurs tout au long de l’après-midi et il fallait être patient pour grimper sur un Leclerc ou dans un NH90…

Voilà donc une initiative qui ne coûte pas cher et qui rapporte gros, tant au public qu’aux armées elles-mêmes. Tout à commencé avec une arrivée très musclée des hélicoptères : dix appareils au total, en provenance des trois armées et de la Gendarmerie. Tigre, Gazelle, Puma et autres Caïman se sont posés sur la pelouse à l’issue d’un scénario d’intervention qui aura permis aux équipages d’évoluer à très basse hauteur au-dessus des pelouses, tout en slalomant entre les lampadaires. Les armées, que l’on croyait définitivement noyées sous les réglementations, n’ont donc pas perdu la possibilité de nous étonner !

Après les hélicoptères, plusieurs dizaines d’engins ayant participé au défilé ont été mis en place. Les vannes ont ensuite été ouvertes et le public a pu profiter pleinement de « ses » militaires et de son outil de défense pendant six bonnes heures. Il faut ici souligner l’immense disponibilité de tous les militaires présents qui ont assuré leur mission de relations publiques avec une très grande gentillesse tout au long de la journée. Chapeau ! La foule était encore très nombreuse pour voir les différents engins et les hélicoptères évacuer les lieux entre 18 et 19h. La palme de la combativité revient à l’équipage de la Gazelle de l’Alat qui s’est fait plaisir avec un magnifique freinage aérodynamique à la hauteur du pont Alexandre III, après avoir joué à saute pont depuis Issy les Moulineaux. La palme de la joie de vivre revient aux équipages du système Mamba de l’armée de l’Air qui a quitté la place avec ses poids-lourds dans un concert de klaxons ! Profitez-en bien les gars, ce n’est pas tous les jours que l’on rigole en ce moment…

Nos illustrations, de haut en bas : La Gazelle de l’Alat vire un peu sec au pont Alexandre III. Même sans camouflage urbain, la petite taille de l’hélicoptère rend difficile son acquisition visuelle (photo Yasha Forghani, perché sur un très grand escabeau). Le général Ract-Madoux, visiteur semi incognito au milieu de la foule (F. Lert). 

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