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Première réunion pour la coalition chargée de muscler la défense aérienne de l’Ukraine

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Initiée fin novembre, une coalition conduite par la France et l’Allemagne et visant à coordonner le renforcement de la défense aérienne de l’Ukraine s’est réunie pour la première fois cette semaine à Berlin.

« Nous travaillons aussi dur que possible avec nos partenaires pour renforcer la défense aérienne ukrainienne. Nous continuons à travailler maintenant – presque chaque semaine apporte de nouveaux arrangements et opportunités pour l’Ukraine », déclarait récemment son président, Volodymyr Zelensky. Cette semaine, émaillée par de nouvelles vagues de drones russes, ne fait pas exception.

Ces 12 et 13 décembre, 70 représentants de 22 pays et organisations internationales se sont rassemblés à Berlin pour une première réunion au format « Capability Coalition Ground Based Air Defence » (CC IAMD). Engagée le 22 novembre à Ramstein (Allemagne) et co-dirigée par Paris et Berlin, cette coalition doit servir de cadre principal pour coordonner les efforts nationaux et contribuer au développement d’une architecture de défense aérienne ukrainienne pérenne et compatible avec l’OTAN. 

L’enjeu principal de cette conférence de lancement menée en étroite collaboration avec le partenaire ukrainien ? S’accorder sur les contours du soutien et sur la manière dont il peut être mis en oeuvre. En ressortent une « image cible » du futur de La Défense antiaérienne ukrainienne ainsi qu’une feuille de route. Entamé à la veille d’un nouveau conseil européen critique pour la pérennisation de l’aide apportée à l’Ukraine, ce travail se poursuit au travers de trois groupes de travail pilotés par autant de pays. Aux États-Unis le volet système, à l’Allemagne celui de l’entraînement et des exercices. La France hérite du dossier « structure de commandement », sans doute le plus complexe. 

Ce bouclier antiaérien, c’est l’un des domaines dans lesquels la France a décidé de porter son effort, à défaut de pouvoir livrer chars et avions de combat. Depuis le début de la guerre, celle-ci aura livré des systèmes Mistral et Crotale ainsi qu’une batterie MAMBA en collaboration avec l’Italie. Au 7 décembre, l’Allemagne avait quant à elle livré – ou promis de livrer – un système PATRIOT, trois systèmes IRIS-T SLM, six radars de surveillance TRML-4D ainsi que divers lots de missiles et une cinquantaine de véhicules antiaériens Gepard. 

Comparaison n’est pas raison, et l’appui de la France se poursuivra en dépit des craintes d’essoufflement. Le prochain train d’aides militaires était, le 10 décembre, au centre d’un nouvel entretien téléphonique entre chefs d’État. Un soutien non détaillé mais « qui renforcera considérablement la puissance de feu de l’Ukraine et répondra aux besoins actuels de notre pays en matière d’armements », soulignait le président Zelensky. 

Crédits image : EMA

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