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L’US Army et le mouvement perpétuel

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Des capteurs solaires sur le casque, l'avenir du fantassin ?

Des capteurs solaires sur le casque, l’avenir du fantassin ?


Le mouvement semble inéluctable : les besoins en énergie électrique du fantassin progressent au rythme des équipements nouveaux, capteurs et autres systèmes de communication, dont on l’affuble. Pour l’heure, les besoins sont assurés par des piles et des batteries. Mais leur multiplication n’est pas anodine : tous les récits modernes évoquent cette lutte de plus en plus présente entre le besoin en énergie et les difficultés posées par la multiplication des sources d’alimentation et leur poids excessif, particulièrement sur les missions de longue durée. Pour tenter de briser ce cercle vicieux, l’US Army met aujourd’hui l’accent  sur la recherche de sources d’énergie autonomes, que le combattant porterait sur lui. Un axe de recherche porte sur les micro turbines offrant un meilleur rapport poids/puissance que les batteries actuelles. Le fantassin partirait alors avec sa centrale thermique miniature, et quelques décilitres de carburant pour l’alimenter…  En attendant, qui sait, la centrale nucléaire portative à l’autonomie quasi illimitée ? A priori plus proche de nous, la capture d’une énergie renouvelable, immédiatement disponible sur le combattant,  fait aussi l’objet de nombreuses recherches. Mouvements, lumière, sons… et en règle générale tout type de vibration est une source d’énergie potentielle. En septembre dernier, un exercice organisé à Fort Benning a permis de synthétiser l’état de l’art sur la question, en évaluant une grande diversité de pistes. Un homme qui marche produit une grande quantité de mouvements qu’il est tentant de vouloir récupérer pour les transformer en énergie stockable. C’est par exemple le cas des mouvements des articulations, du bassin  ou du dos. Les mouvements parasites d’un sac à dos pendant la marche forment aussi une importante une source d’énergie potentielle. Autre piste plus classique, les cellules photovoltaïques qui pourraient coloniser les équipements. Le randonneurs peuvent déjà équiper leurs sac à dos de panneaux solaires souples pour recharger leur GPS. On attend que ces panneaux souples colonisent également les casques lourds…
Reste que le chemin est long et semé d’embuches. La première d’entre toutes est de mettre au point la micro dynamo qui permettra de recueillir ces infimes quantités d’énergie. Une autre sera de les transformer en électricité et de les stocker. Puis de les restituer au bon moment et aux bons équipements. Tout cela bien évidemment sans alourdir un peu plus encore le soldat…

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