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Le standard 2+ du Tigre désormais confirmé

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L’information courait depuis plusieurs mois, la voilà enfin confirmée par l’entremise du délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva : le standard 3 du Tigre s’efface pour un standard 2+ d’ambition moindre. 

Un standard plus raisonnable

« Nous aurons un Tigre standard 2+, plus raisonnable technologiquement », annonçait le DGA début mai au Sénat. Une demi-surprise au vu des signaux transmis par d’autres autorités au cours d’auditions relatives à la loi de programmation militaire pour 2024-2030. « En fin de loi de programmation militaire, nous disposerons de 67 Tigre au standard 2. L’évolution de ces appareils vers un standard ultérieur est actuellement en discussion », indiquait notamment le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill. 

« Nous nous sommes interrogés sur la pertinence du standard 3 par rapport au standard 2+. Nous ne sommes pas seuls dans ce projet, puisque nous travaillons avec l’Espagne », complétait Emmanuel Chiva devant les sénateurs. L’aventure continue donc bien en bilatéral, l’Allemagne s’étant officieusement mise hors-jeu depuis longtemps. 

Quant au degré d’ambition du standard 2+, rien ne transparaît officiellement pour l’instant. Quelques pistes étaient évoquées ici, dont le retrait du missile Akeron LP au profit d’une solution sur étagère. Le viseur de toit Euroflir 510 (Strix NG) serait quant à lui conservé, de même que l’entrée dans la bulle SCORPION via la radio CONTACT et la version ALAT du système d’information du combat SCORPION. 

Travailler sur un successeur

La mise au placard du standard 3 n’empêchera de faire voler l’appareil « jusqu’en 2040-2045 » et de commencer à plancher sur « un nouveau programme d’hélicoptère de combat », une succession intégrée à l’effort TITAN de l’armée de Terre et jusqu’à présent associée au « système d’attaque de l’aérocombat futur » (SAAF). Des analyses technico-opérationnelles seront conduites pour affiner les besoins sur cette thématique, souligne le gouvernement dans un amendement récemment ajouté au projet de LPM.

Pour le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, « les sauts technologiques pourront être remarquables, qu’il s’agisse d’en faire un engin occupé ou pas, de son niveau d’armement, de sa vélocité, de sa furtivité ou de son équipement en intelligence artificielle ». C’est en tout cas la prochaine génération et non celle du Tigre qui devrait mettre en oeuvre des « ailiers dronisés », un enjeu de collaboration entre machines habitées ou non déjà poursuivi dans le cadre du projet trinational de système de combat aérien du futur (SCAF). 

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