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S Chmielewski« Avec un président italo-polonais à la direction du GICAT, la France est un modèle pour l’Europe de la Défense ». C’est sur ces mots que le nouveau président du GICAT a débuté sa première conférence de presse. Élu en juin dernier (et seul candidat) par les membres du Groupement des industriels français de la défense terrestre, Stefano Chmielewski, PDG de Renault Truck Defense, avait réservé sa première conférence en tant que patron du GICAT à des journalistes de l’AJD (Association des Journalistes de la Défense) ce matin. Sur un marché terrestre évalué à 110 milliards d’euros, les industries du GICAT affichent un chiffre d’affaires compris entre 10 et 14 Milliards, avec une tendance lourde vers la sécurité. Concernant le marché national, Stefano Chmielewski s’estime « confiant » sur une notification rapide du programme français Scorpion, « un accord a été trouvé cet été ». Scorpion, programme d’ensemble, qui doit venir renouveler les capacités de l’armée de terre française (VBMR, EBRC, modernisation des Tigre, Leclerc ou Felin…), représente plus de 5 milliards d’euros sur 15 ans pour remplacer des équipements à bout de souffle. il est également porteur d’enjeux industriels très forts.
Le nouveau président a ensuite affiché le cap pour le syndicat industriel du terrestre : l’export.
 
GICAT, organisateur de salons d’armement
Fort du succès d’Eurosatory qui a enregistré une augmentation du nombre de visiteurs et d’exposants pour son édition 2014, le COGES, bras commercial du groupement, va organiser deux nouvelles manifestations à l’étranger: le « Asia Pacific Homeland Security » qui se tiendra fin octobre à Singapour et traitera de la sécurité civile et des catastrophes naturelles, ainsi que « Expodefensa » à Bogota, en Colombie. Il s’agit ici d’un nouvel axe de développement du GICAT « qu’il faut consolider »: l’organisation de salons internationaux.
 
Efforts pour les PME
Autre axe d’effort pour le syndicat: les PME. Sur les 188 entreprises adhérentes du GICAT, près de 80% sont des ETI ou PME, qui, en période de disette budgétaire nationale, doivent se tourner vers l’export. « Nous allons étendre les services du GICAT pour les PME », avec une aide juridique ou une aide à l’accès de financement pour l’export, en plus de ceux existants (veille sur les appel d’offres…).

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