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La France tire des GBU-12 en Irak

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Un armurier procède à l'accrochage des GBU-12 sur un Rafale, en préalable du raid en Irak. Le visage de l'homme a été masqué par les autorités. Photo Sirpa Air

Un armurier procède à l’accrochage des GBU-12 sur un Rafale, en préalable au raid mené en Irak. Le visage de l’homme a été masqué par les autorités. Photo ministère de la défense.


C’est fait ! Après un début de semaine consacré à des missions de renseignement, les premiers bombardements menés par deux Rafale ont eu lieu ce matin à 9h40 contre un « dépôt logistique » qui aurait été « entièreement détruit » pour reprendre les mots d’un communiqué de l’Elysée. Le communiqué précise que le raid, conduit à la demande des autorités irakiennes, a été mené par des Rafale dans la région de Mossoul. Les  appareils opéraient depuis la base franco-émérienne d’Al Dhafra installée à Abou Dhabi depuis 2009 et ont bénéficié du soutien d’un C-135FR de ravitaillement en vol. Six Rafale sont a basés en permanence à Al Dhafra et il ne semble pas pour l’heure que des renforts aient été amenés de métropole. Si les opérations devaient s’intensifier et s’inscrire dans la durée, il en irait sans doute tout autrement… Déjà, les appareils français peuvent compter sur le soutien de ravitailleurs de l’US Air Force et sans doute aussi de moyens Resco fournis par ses alliés, aucun dispositif français de récupération au combat n’ayant été annoncé dans la région. Ces mêmes Rafale avaient été engagés en début de semaine dans des missions de reconnaissance conduite à l’aide de la nacelle Reco NG. Plus étonnant, la marine avait également engagé un Atl2 de patrouile maritime dans des missions de reconnaissance très profondément en terriroite irakien, au cours de missions marathon d’une quinzaine d’heure (dont un peu moins de dix heures pour les seuls transit aller retour). Ce même avion a été engagé au cours du raid de ce matin pour l’évaluation des dommages. La France a également confirmé avoir livré des armes aux combattants kurdes, tout en réaffirmant par la voix du président de la République qu’elle n’engagerait pas de troupes au sol.
Cette opérations en Irak, vient s’ajouter à l’opération Barkhane conduite dans la bande saharo-sahélienne simulantément depuis Gao  (Mali) et N’Djamena (Tchad). Avant peut-être l’ouverture d’un nouveau front en Libye au nom toujours de la lutte contre le « terrorisme » ?

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