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IDEX 2023 : un VBL musclé pour continuer à séduire l’export

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Une décennie après la production du dernier exemplaire neuf, la relance d’une ligne de production de VBL n’est pas exclue par Arquus. Ne manque qu’un contrat majeur à l’export, un objectif que le groupe français tente d’atteindre dans la péninsule arabique en misant sur une nouvelle version du véhicule.

Plusieurs centaines. C’est l’étendue du marché potentiel pour des véhicules blindés légers dans la péninsule arabique. Un coup à jouer pour un VBL qui, malgré trois décennies de bons et loyaux services, continue d’évoluer. L’intérêt pour le VBL resurgit en effet régulièrement, à contre-courant d’une tendance aux véhicules plus volumineux et plus massifs. Pour y répondre, Arquus le propose désormais en une nouvelle version reconnaissance/antichar « Mk 3 ». 

Dévoilé cette semaine à Abu Dhabi, le VBL Mk 3 reprend les évolutions adoptées pour le VBL Ultima de l’armée de Terre et y ajoute une poignée d’atouts, au bénéfice de la mobilité et de la puissance de feu. Hormis la remotorisation, les suspensions et une charge utile en hausse, le VBL Mk 3 reçoit ainsi un nouveau tableau de bord, de nouveaux sièges, un air conditionné musclé et un système de variation des pressions de gonflage (VPG) de pneus. Pratique pour rouler sur un sol meuble, du sable par exemple. 

Mais l’amélioration la plus visible reste le tourelleau téléopéré Hornet Akeron. Présenté pour la première fois lors du dernier salon Eurosatory, il combine la mitrailleuse déjà présente sur la plupart des modèles Hornet au missile antichar Akeron MP de MBDA. L’équipage est en conséquence réduit à trois membres, dont un opérateur pour le TTOP.

Si le VBL Ultima est le fruit d’une régénération, le véhicule présenté aux Emirats arabes unis est une production neuve. En cas de succès et selon le volume commandé, Arquus n’exclut pas de confier une partie de la charge à un acteur local, modèle déjà adopté pour les VAB du voisin qatari. En misant sur l’émirati International Golden Group, par exemple, lequel « hébergeait » le VBL Mk 3 sur son stand d’IDEX.  

L’essentiel de la production resterait bien entendu en France, selon des modalités encore à définir. Et si la production est en sommeil, les savoir-faire ont été conservés à Marolles-en-Hurepoix et Saint-Nazaire grâce aux opérations de maintenance et à l' »ultimatisation » conduite pour l’armée de Terre.

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