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Flying Eye livrera plusieurs centaines de drones au ministère des Armées

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L’année 2021 ne pouvait mieux se clôturer pour Flying Eye, sélectionné face à deux concurrents pour la livraison de plusieurs centaines de nano et micro-drones civils au profit du ministère des Armées. Des systèmes qui serviront, entre autres, de plastrons pour l’entraînement à la lutte anti-drones.

Plus de 850 drones ont déjà été commandés au travers de l’accord-cadre signé mi-décembre. Selon l’avis d’attribution diffusé peu avant Noël, le montant maximum est évalué à 6 M€ sur quatre ans.

Flying Eye et la DMAé, pilote du projet, ont mis en place un dispositif « très souple, qui permet de commander très rapidement des gammes très diverses de drones et de répondre vraiment aux besoins des unités qui vont s’en servir », précisait cet après-midi le porte parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean.

Signe de l’importance croissante des sujets drones et anti-drones, cette première tranche dépasse à elle seule la cible totale évoquée lors de l’appel d’offres, de l’ordre de 500 unités. Et ce n’est qu’un début, le ministère des Armées envisageant la commande de « quelques centaines » d’exemplaires supplémentaire chaque année sur la durée du marché.

Selon le ministère des Armées, cette acquisition comprend trois finalités. Premièrement, l’expérimentation et la veille technologique. « Quand on est capable de se doter de drones très récents, très performants de la gamme civile, on est capable de mieux appréhender la menace que représentent les drones », souligne le porte-parole.

Deuxièmement, ces drones vont venir soutenir la formation et l’entraînement des télépilotes dans les classes concernées. Et troisièmement, la démarche permet de fournir les forces en drones cibles. Autant de plastrons qui participeront à augmenter le réalisme de l’entraînement à la détection et à la neutralisation des systèmes malveillants, un enjeu de taille « notamment dans la perspective des Jeux Olympiques de 2024 ».

Miser sur Flying Eye s’avère donc logique, la PME valbonnaise étant un distributeur majeur de la gamme DJI en France. Ces drones d’origine chinoise sont parmi les plus répandus dans le monde. Ils sont peu chers et faciles à prendre en main, deux arguments parmi d’autres ayant motivé certains groupes terroristes à les transformer en « missiles du pauvre ».

Hormis la DMAé, Flying Eye comptait déjà l’armée de Terre, la Marine nationale, la Gendarmerie nationale ou encore la Police fédérale belge dans son portefeuille de clients.

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