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Exosquelette pour exoguerre…

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On en parle Outre-Atlantique, on en piétine d’impatience : quelques exemplaires de l’exosquelette HULC (Human Universal Load Carrier) développé par Lockheed Martin pourraient rapidement trouver le chemin de l’Afghanistan pour y être testés au combat. L’aventure pourrait débuter fin 2012 ou début 2013, après une dernière phase d’essais technico-opérationnels prévue pour le mois de septembre aux Etats-Unis.

Lockheed Martin, qui acheté la licence de l’exosquelette en  2009 à la firme Eksobionics, a présenté officieusement la dernière itération de l’appareil à un rassemblement de forces spéciales à Tampa (Floride). L’appareil reprend l’architecture générale du corps humain : des jambes, des hanches, une colonne vertébrale et des avants bras. L’utilisateur endosse le tout, se sangle dans la chose et imprime les mouvements dont la force est alors démultipliée. Le premier prototype d’exosquelette présenté offrait une petite heure d’autonomie en mouvement. Lockheed Martin annonce aujourd’hui avoir multiplié ce chiffre par 8, tout en continuant à travailler sur une optimisation des sources d’énergie. Parmi les raffinements présentés à Tampa, l’installation d’une mitrailleuse sur un avant-bras articulé, transformant de facto le porteur de l’exosquelette en podomitrailleuse (sorte d’automitrailleuse sans les roues… l’histoire retiendra que le mot est apparu pour la première fois sur ce blog)

L’exosquelette montera-t-il à l’assaut des compounds, une Minigun sur chaque bras, plus fort que Rambo et Chuck Norris réunis ? Pas certain… On l’imagine plutôt servir de sherpa au profit d’un groupe de combat, portant sans effort eau, munitions et… batteries de rechange. Comme son nom l’indique, HULC met sa force au service des opprimés contre tous les méchants. Les insurgés afghans ont du souci à se faire… Ou pas…

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