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Dernière modernisation avant la croisée des chemins pour le LRU

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L’après-lance-roquettes unitaire se profile à l’horizon mais n’empêche pas de continuer à faire évoluer la capacité. Dernier effort en date, l’amélioration de la conduite de tir réalisée en partenariat avec l’Allemagne et achevée en fin d’année dernière par une campagne de tirs. 

Menée dans le cadre de l’opération d’armement « LRU », cette modernisation a permis de traiter des obsolescences et d’améliorer les performances du logiciel de conduite de tir « European Fire Control System » (EFCS). De quoi garantir la compatibilité du LRU et de son équivalent allemand, le MARS II, « avec les dernières versions de roquettes » ainsi qu’ « une meilleure précision », nous explique la Direction générale de l’armement (DGA). 

Ces améliorations sont le fruit d’un contrat notifié le 19 décembre 2019 aux sociétés Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Airbus Defence and Space par l’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA) au nom de la DGA et de son homologue allemand, le BAAINBw. 

Si la NSPA s’est chargée de la contractualisation, la DGA a conservé un rôle central tout au long du programme. Hormis la spécification du besoin et le suivi, elle a mis à disposition les capacités d’essais et l’expertise de DGA Essais de missiles pour les tirs de qualification réalisés en novembre 2022 sur l’île du Levant. Bénéficiaires des résultats de ces essais, les Allemands réaliseront leur propre campagne de tirs au printemps 2023, indique la DGA. 

Se pose la question de la suite. Les seuls travaux en cours sont désormais de l’ordre du soutien et aucune nouvelle évolution du LRU n’est à l’ordre du jour. « Le futur dépendra des orientations de la prochaine loi de programmation militaire », précise en effet la DGA. Une LPM qui pourrait décider du sort d’un parc en service depuis moins d’une décennie et aujourd’hui réduit à une dizaine d’exemplaires opérationnels après les dons à l’Ukraine.

La LPM 2024-2030 comprendra une ligne pour « de l’artillerie, des moyens de tir longue portée », a encore rappelé dernièrement le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Entre autres scénarios possibles, ce dernier n’a pas fait grand mystère de l’éventuel remplacement anticipé du LRU par une solution sur étagère d’origine américaine. Selon quel calendrier ? Et avec quelle perspective de « seconde vie » pour la capacité actuelle ? Début de réponse d’ici quelques semaines.

Crédits image : DGA

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