Le cheval qui rit, c'est fini !

Va-t-on vers un abandon de la viande de cheval dans les rations de combat ? A la suite du scandale ayant frappé un célèbre fabriquant de plats préparés, l’armée de Terre aurait fait rappeler en toute discrétion plusieurs dizaines de milliers de rations contenant de la viande de cheval. Ce rappel n’est lié en aucune façon à des malfaçons puisque la présence de la viande était expressement mentionnée dans les recettes de de nouilles chinoises au bouillon de cheval, dans les raviolis de jument, le saucisson d’âne et la pâte à tartiner « le cheval qui rit », pour ne citer que les plus populaires. La viande de cheval restait très appréciée dans l’infanterie en raison des vertus nutritives qui lui étaient prêtées. Sa consommation avait même donné naissance à l’expression depuis longtemps passée dans le monde civil, « avoir l’estomac dans l’étalon ». On se souvient toutefois que l’Arme Blindée Cavalerie, victime de vols d’animaux dans ses écuries, avait aussi exprimé avec force son souhait d’en terminer avec cette tradition qualifiée de barbare. Plusieurs études sont en cours pour remplacer la nourriture incriminée. On évoque notamment le retour à la viande de canidé, une pratique qui s’était arrêtée à la fin des années 80 après la faillite du principal producteur vietnamien. Les contraintes budgétaires pourraient accélérer ce retour vers une source de protéines moins coûteuse mais d’aussi bonne qualité selon les nutritionnistes des forces spéciales.