Le remplacement de l’HIA Laveran sur les rails

Crédits : HIA Laveran

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Un nouvel hôpital d’instruction des Armées (HIA) sortira de terre dans quelques années à Marseille. Il remplacera l’HIA Laveran, inauguré il y a près de 60 ans et devenu l’un des cinq hôpitaux « socles » du Service de santé des Armées (SSA).

Il faudra s’armer de patience pour franchir les portes de ce futur HIA. Sa livraison n’est pas attendue avant 2030-2031 et, pour l’heure, il s’agit d’acquérir un site d’implantation dans les quartiers Nord de Marseille et de sélectionner un prestataire pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage. 

La notification d’un contrat de type CCAEM (Conception, Construction, Aménagement, Entretien et Maintenance) est prévue pour le premier trimestre 2026. Suivront plus de trois années de travaux en vue d’une réception au dernier trimestre 2030. La capacité d’accueil sera identique à celle offerte aujourd’hui, de l’ordre de 300 lits ou places.

« Conçu pour garantir une capacité opérationnelle résolument tournée vers la prise en charge d’afflux massifs de blessés et la projection opérationnelle de son personnel », ce futur hôpital « est un élément essentiel du territoire de santé militaire et s’inscrit pleinement dans le territoire de santé civil des quartiers Nord de Marseille », indique le ministère des Armées.

« Premier élément de la capacité hospitalière rénovée », il sera l’une des composantes de la transformation engagée par le SSA pour s’adapter aux ambitions opérationnelles des armées à l’horizon 2030, complète le ministère.

Le nouveau modèle hospitalier du SSA instaure désormais une distinction entre les cinq HIA « socles » (Bégin, Percy, Laveran, Saint-Anne et Clermont-Tonnerre) détenus en propre par le ministère des Armées et les deux autres (Legouest et Robert Picqué), inscrits dans des partenariats avec des établissements civils.

L’HIA Desgenettes poursuit quant à lui sa transformation en antenne hospitalière des armées (AHA) rattachée à l’HIA Saint-Anne de Toulon. L’évolution vers une structure modulaire armée par une centaine de personnels du SSA, « à finalité opérationnelle et régalienne » et « contribuant à la concentration des efforts » sera finalisée en 2023. Sa contribution se caractérisera par la mise à disposition de quatre équipes chirurgicales au format « antenne de réanimation et de chirurgie de sauvetage » (ARCS).

Crédits image : HIA Laveran