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Quel engagement opérationnel pour l'armée belge en 2016?

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La montée en puissance de Daesh, les attentats à Paris en janvier et novembre 2015 et la crise migratoire ont engendré l’apparition de nouveaux axes opérationnels pour de nombreuses forces terrestres européennes, dont la Composante Terre belge qui représente à elle seule près de 85% des 12 000 hommes et femmes de la Défense belge qui ont été déployés en 2015.

Près de 12 000 soldats belges ont été déployés en opération en 2015

Près de 12 000 soldats belges ont été déployés en opération en 2015 (Crédit photo: Mil.be)

Très présente sur le continent africain, la Belgique en 2016 y prolongera l’ensemble de ses opérations en cours. Un détachement de 90 hommes du 12/13 de Ligne de la Composante Terre continuera sa mission de protection des instructeurs de l’EUTM-Mali (European Union Training Mission in Mali) jusqu’au 18 mai 2016, date à laquelle le mandat belge s’achèvera. Différentes options pour la suite sont à l’étude, « mais notre volonté est de rester, » précise le colonel Bart Hubrechtsen, du département d’État-Major Opérations et Entraînement.

Un détachement de 90 soldats du 12/13 de Ligne vient d'arriver au Mali pour protéger les instructeurs de la mission EUTM

Un détachement de 90 soldats du 12/13 de Ligne vient d’arriver au Mali pour protéger les instructeurs de la mission EUTM (Crédit photo: Mil.be)

Un militaire belge continuera sa mission de liaison au sein du poste de commandement de l’opération Barkhane, à Lille, tandis qu’un second officier belge restera également intégré au sein de la MINUSMA (mission des Nations Unies au Mali), une mission dans laquelle la Belgique s’investira davantage avec le déploiement d’une unité spécialisée dans le renseignement. Bruxelles continuera en outre son partenariat de longue date avec l’armée de la République démocratique du Congo. De même, la Composante Terre travaillera à la consolidation de la 31e brigade de l’armée congolaise, Unité de Réaction Rapide déployée dans le Kivu (à l’est de la RDC), et continuera son travail de fond au sein de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

La Belgique maintiendra un présence accrue au Congo, notamment pour des missions de formation

La Belgique maintiendra un présence accrue au Congo, notamment pour des missions de formation (Crédit photo: Mil.be)

Face à la menace terroriste croissante au Maghreb et au Sahel, la Belgique déploiera à nouveau 15 soldats du « Special Forces Group » en Tunisie dans le cadre de l’opération Griffin. Ces hommes œuvrent depuis 2015 à la formation des forces spéciales tunisiennes, dorénavant présentes sur tous les fronts suite, notamment, aux attentats du musée du Bardo en mars et de Sousse en juin dernier. « Une mission ‘win-win’ pour les forces spéciales belges, qui profitent d’un retour d’expérience important de la part de leurs homologues tunisiens, » précise le capitaine de frégate Guy Schotte, en charge des opérations à l’État-major de la Défense. L’opération Griffin se prolongera en 2016 avec un large éventail de formations données par les forces spéciales belges, allant de la lutte contre les explosifs improvisés aux opérations psychologiques, en passant par la protection d’aérodromes. Enfin, une trentaine de militaires belges participeront à l’exercice « Flintlock 2016 » au Sénégal et en Mauritanie. En compagnie, entre autres, de soldats américains, britanniques et danois, ils assureront l’entraînement à la lutte contre le terrorisme d’un ensemble de 14 forces armées d’Afrique du nord.

Le Special Forces Group belge détachera à nouveau une quinzaine d'hommes à la formation de leurs homologues tunisiens (Crédit photo: Mil.be)

Le Special Forces Group belge détachera à nouveau une quinzaine d’hommes à la formation de leurs homologues tunisiens
(Crédit photo: Mil.be)

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